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Publié le 11 mai 2022 à 17h18

Le promoteur Will Mathieu veut créer un festival de musique bi-annuel dans la ville de Québec

Grandi dans l’arrondissement Charlesbourg dans la ville de Québec, le jeune promoteur William Mathieu a des objectifs bien fixés qu’il veut atteindre. Malgré des défis difficiles à relever, le jeune homme de 22 ans a créé son buisness avec un grand désir de partager sa passion dans le domaine du spectacle. 

 

Voici ses réponses à nos questions. 

 

 

 

Parles-nous un peu de toi et ton parcours..

Je suis un jeune homme de 22 ans, de la ville de Québec à Charlesbourg. J’ai été élevé par mes parents qui sont toujours ensemble à ce jour. J’ai eu la chance très tôt dans ma vie de recevoir des valeurs familiales ancrées dans moi qui sont l’honnêteté, le respect et la liberté. Je suis un gars très actif. J’ai la tête qui tourne 24h sur 24h. J’ai su que j’avais une fibre entrepreneuriale lorsque je vendais des bonbons à l’école sur l’heure du midi à l’âge de 14 ans. C’est à ce moment que j’ai réalisé que je pouvais faire de l’argent par moi-même, sans dépendre de personne. Mon cerveau très tôt compris la « game ».  De manière générale, je suis créatif, rassembleur et passionné.  
 
 
 
 
 
Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de te lancer dans le domaine évènementiel ?
 
J’ai toujours été la personne qui organisait les partys d’école au secondaire. Un jour, à 16 ans, j’ai organisé mon premier événement dans une salle communautaire d’un camping à St-Emile, afin de performer et être le DJ de la soirée. J’ai eu une salle remplie de monde, et même généré un petit profit. C’est à la suite de ce party que j’ai réalisé qu’il était possible d’organiser des événements, faire le party, et se faire de l’argent du même coup. Je suis tombé en amour avec le concept et j’ai toujours continué à organiser des trucs à partir de ce jour.
 
 
 
 
 
Tu as fondé ton entreprise qui s’appelle Jour et Nuit. Quels sont les objectifs à court et long terme de la compagnie ?
 
À court terme, mon but est d’organiser le plus d’événements possible sur cette bannière. Le but est que les gens voient qu’il y a une historique d’événements réalisé et fassent confiance à la compagnie. À long terme, le but est de construire une équipe et bien m’entourer dans le but de créer mon tout premier festival de musique bi-annuel dans la ville de Québec.
 
 
 
 
 
Tu as organisé des évènements dans le passé avec le goupe d’Adamo les Gros Big et aussi organisé un lancement pour White-B. Ton prochain événement sera le 4 juin avec le rappeur de Gatineau Mindflip qui performera pour la première fois dans la ville de Québec à La source de La Martinière. Pourquoi avoir choisi d’organiser des événements Hip-Hop ?
 
Le hip-hop fait partie de ma vie depuis que je suis tout jeune. Avec des amis, je me souviens de freestyler sur la table de cuisine pendant des heures. Ce style de musique a toujours fait partie de moi. C’est ce que j’aime, écoute, et transpire, chaque jour. Ce style de musique devient de plus en plus populaire au Québec et j’ai beaucoup d’amis qui sont des artistes hip-hop voulant performer. C’était tout simplement naturel de me lancer en événementiel avec ce style de musique. Cependant, je suis très ouvert à organiser d’autres types d’événements musicaux dans le futur.
 
 
 
 
 
Quels sont les critères que tu recherches lors de la sélection d’un artiste pour un spectacle ?
 
Pour moi, tout est une question de timing. Afin de choisir mon prochain artiste, je regarde premièrement les nouvelles tendances émergentes dans la scène hip-hop au Québec. Le but est de choisir un artiste qui commence à faire parler de lui, sans avoir nécessairement beaucoup fait de concerts. Mon deuxième critère est en fait de regarder les artistes dont ça fait un moment qu’ils n’ont pas performer dans la ville de Québec. Je vais être honnête, la clé est de choisir l’artiste qui va coûter le moins cher, et qui va attirer le plus de monde. L’offre et la demande est le concept mère dans ma sélection d’artistes, mais je regarde toujours à faire connaître et découvrir les talents d’ici aux québécois. J’aime évaluer le potentiel et miser sur le talent des artistes.
 
 
 
 
Dis-nous ce que tu aimes le plus et le moins en tant que promoteur au Québec ?
 
En étant promoteur, ça me permet de créer des moments inoubliables et de rassembler les gens. Pour moi, la partie qui me rend le plus heureux et émotionnel est lorsque je regarde la foule bondée de gens en train de sauter et sourire. Rendre les gens heureux avec les événements que j’organise est honnêtement la seule raison qui me pousse à continuer dans ce domaine.
Pour moi, c’est exactement comme l’effet d’une drogue, et je suis accro.
 
La partie que je déteste est le stress associé à la vente de billets et de rentrer dans son budget. Il y a des événements où je n’avais même pas 50 billets en prévente de vendu, et on a finalement eu 250-300 personnes dans la salle. D’autres, ma prévente était sold-out, et je n’avais pratiquement personne qui sont venus acheter des billets à la porte. Ce domaine est très incertain. De plus en plus, la taille de mes événements grossit et les dépenses viennent avec. Il faut quand même avoir des couilles pour investir des milliers de dollars de ton argent personnel gagné au salaire minimum – pour espérer remplir ta salle et générer un profit. Tout se contrôle et se planifie évidemment, mais le risque est toujours présent. Les gens ne réalisent parfois pas les efforts en arrière de l’organisation et le succès d’un événement.
 
 
 
 
 
Avec quels artistes d’ici ou ailleurs tu aimerais collaborer dans un événement futur ?
 
Honnêtement, j’ai grandi en écoutant du Koriass et du Souldia. C’est clair que j’aimerais organiser un événement avec eux. Le problème est que ces artistes bien établi ont des équipes de fous en arrière, et ne font pas nécessairement confiance à un jeune promoteur pour leurs shows. En fait, ils n’ont pas besoin de moi et c’est compréhensible. Pour être réaliste, j’aimerais organiser Greenwoodz dans la ville de Québec. C’est un artiste que j’écoute dans mon quotidien et que je respecte beaucoup.  
 
 
 
 
Quel est le meilleur album rap québécois que tu as écouté dans ta vie ?
 
C’est la collab album « OFF » de Souldia et Tizzo. C’est la première fois de ma vie que j’écoutais l’album et que je trouvais chacune des chansons bonnes. Ils y sont pratiquement tous dans ma playlist. Aussi, ils ont fait une job incroyable avec le branding et la promo de l’album.
 
 
 
 
Quelle est ta plus grande qualité et ton plus gros défaut ?
 
Ma plus grande qualité est d’être tenace et fonceur. Depuis que je suis tout jeune, lorsque j’ai quelque chose en tête, je le fais. C’est ce qui m’a permis de me rendre où je suis et de me faire respecter.
D’un autre côté, autant cliché que cela puisse paraître, c’est aussi mon plus grand défaut. J’ai tendance à ne pas assez écouter et considérer les opinions des autres. Je dois apprendre à sortir de ma tête folle, prendre du recul, écouter les gens, et me concentrer. C’est quelque chose de très difficile en étant qui je suis, mais je travaille chaque jour de ma vie pour devenir une meilleure version de moi-même à chaque lever de soleil.
 
 
 
Tu te vois où dans 5 ans ?
 
Je me vois fonder mon premier festival de musique bi-annuel dans la ville de Québec avec mon équipe. Le mot clé ici est l’équipe. Le première chose où je me vois est en compagnie d’une équipe de confiance, avec des gens motivés ayant tous le même but. Je veux créer une petite famille, en ayant chaque membre qui joue un rôle précis. Je crois honnêtement que pour avancer et me rendre où mes plus grands désirs me permettent de rêver, je dois y accéder avec des gens à mes côtés. Je dois avoir un environnement stable, de confiance et sain.

 

 

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Ne manquer pas le concert du rappeur Mindflip pour la toute première à Québec.