Greygooz: « Je ne me permets pas de retour en arrière ni de stagnation »
La rédaction du JDHH a le plaisir de vous présenter le rappeur Greygooz.
Cet artiste québécois s’élève petit à petit sur la scène musicale anglophone et avec détermination.
Greygooz prévoit la sortie d’une série de singles pour les prochains mois. Dans l’ombre de ces sorties imminentes, se profile à l’horizon un projet solo qui promet de révéler toute l’étendue de son talent et de son authenticité artistique.
Voici ses réponses à nos questions..
Tu as quel âge, viens de quel coin et d’où te vient le nom Greygooz ?
Je suis originaire d’un petit coin de région sur la Côte-Nord, Le Havre-Saint-Pierre. À l’adolescence, j’ai déménagé dans les Laurentides, plus précisément à Saint-Jérôme, et j’y suis toujours! Greygooz vient tout simplement du fait que j’arrivais toujours aux soirées avec ma bouteille de Grey Goose. L’étiquette m’a été donnée et je me la suis approprié comme nom d’artiste. Ensuite, je célébrerai mon « dirty thirty » en septembre.
Quel a été le moment décisif où tu as su que la musique était ta vocation ?
Il est certain que le moment où on m’a dit que j’avais du talent m’a donner la confiance de me lancer, ensuite c’est devenu avant tout un exutoire. Une façon de faire sortir le « méchant » , de m’exprimer, de dire tout haut ce que je ne disais pas forcément. Mais surtout une façon de me faire entendre et comprendre…À partir de là, l’envie d’un jour en vivre est née, ne plus jamais avoir faim, et prendre soin de mes proches avec ce qui me garde vivant.
Comment décrirais-tu ton style musical en quelques mots ?
Sincère et marquant ! En touchant un peu à tous les styles qui m’inspirent lors de mon écriture, je fais de chaque « track » une piste unique qui va toucher un public différent. Je crois que ma signature musicale est ma voix plus qu’autre chose.
Quelles sont tes sources d’inspiration principales lors de la création de tes chansons ?
Le passé et la rage du « p’tit gars » de la rue qui en a arraché et qui a dû manger ses croûtes pour en arriver là où il est aujourd’hui. Le présent de l’homme fier et solide sur ses deux pieds que je suis devenu et l’aspiration à de grandes choses.
Quel a été le défi le plus marquant que tu as dû surmonter en tant qu’artiste ?
Trouver mon « X » et ne plus en bouger! Être sur la bonne voie, avec le bon « mindset » et la bonne équipe.
Y a-t-il une collaboration rêvée que tu souhaites réaliser dans ta carrière ?
Sans aucun doute , Lil Wayne et tech n9ne!
Quel est le souvenir le plus mémorable que tu gardes d’une performance live ?
Avoir eu la chance de faire la première partie de Snoop Dogg à Oka lors de sa performance Snoopadelic! L’ensemble des gens qui m’ont permis de m’y produire, l’accueil, le site en nature de Unityfield, ma performance, la weed gratuite, la communauté, puis chanter à tue-tête avec Snoop… Tout cela en a fait un souvenir inoubliable.
Comment envisages-tu l’évolution de ta
carrière artistique à l’avenir ?
Toujours en montée, que ce soit tranquillement ou à haute vitesse, je ne me permets pas de retour en arrière ni de stagnation. Je vois l’avenir d’un bel œil, rempli de projets, d’améliorations, et probablement d’échecs, c’est inévitable. Mais c’est lors de ces moments précis que l’on apprend le plus et qu’on avance!
Comment aimerais-tu que ton public ressente ou perçoive ta musique après l’avoir écoutée ?
Le rap et ses mille métaphores peuvent être interprétés de tellement de façons différentes. Je veux que mon public interprète mes paroles de la manière qu’il souhaite et de la façon dont ça lui parle. Il n’y a pas de ligne directrice dans l’écoute de la musique. Que ce soit des sentiments positifs ou négatifs, tout ce que je souhaite, c’est que quelqu’un se reconnaisse et se dise qu’il n’est pas seul, comme d’autres artistes l’ont fait pour moi.
À quoi on peut s’attendre de Greygooz pour la deuxième moitié de l’année 2024 ?
Plusieurs sorties de singles cet été ! Un par mois, projets de vidéoclips, spectacles et entrevues. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi !
Des personne que tu veux saluer pour le mot de la fin ?
L’équipe ! Mr. Dubstep, sans qui rien de tout ce que je fais ne serait possible. Mon technicien musical Church avec qui je créer l’entièreté de ma musique, et ma gérante Mari qui me pousse hors de ma zone de confort!
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