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Publié le 30 décembre 2022 à 18h24

Entrevue avec notre coup de coeur de 2022, le rappeur Greenface

Après avoir retenu l’attention des puristes du rap avec sa mixtape « Un autre level » sortie cet été, Greenface a su exceller dans le domaine en nourrissant ses nouveaux auditeurs et en comblant ses fans avec le projet « Original G’s » en collaboration avec Gary Wide, sorti en novembre dernier.

Si ce talentueux rappeur se garde une image décontractée et sans prétention , c’est pour que ses oeuvres musicales puissent parler d’elles-mêmes. En plus de deux projets bien ficelés, nous avons eu droit à plusieurs vidéoclips où l’artiste s’est imposé avec confiance en tant que nouvelle étoile du rap québécois. 

 

En cette fin d’année 2022, voici ses réponses à nos questions. 

 

 

crédit photo: Jrdn Photography

 

 

 

 

Tu as quel âge et tu es de quel coin ?

J’ai 25 ans et je viens de Montréal, arrondissement de Pointe-aux-Trembles plus précisément.
 
 
Pourquoi avoir choisi Greenface comme nom de scène ?
 
Il y a quelques années, à l’époque des cyphers, quand je rappais qu’en anglais, mes amis m’ont donné le nom Greenface Killah en référence à Ghostface Killah. C’est aussi un clin d’œil au weed et au billet de 20$. Avec le temps, seul Greenface est resté.
 
 
Parles-nous de ton nouveau EP « Original G’s ». Pourquoi avoir nommé le projet ainsi ?
 
J’avais déjà travaillé avec Gary sur mon premier projet « Un autre level » qui est sorti en juin et qu’il a entièrement masterisé. Dans l’histoire, il y a eu de nombreux duos de rappeurs et de beatmakers qui ont marqué les esprits et étant donné que j’aime beaucoup travailler avec Gary, on a eu envie de faire un EP de 4 chansons ensemble. On voulait faire quelque chose d’original tout en reprenant les codes du hip hop à l’ancienne, nos deux noms commencent par G, et c’est comme ça que mon producteur a eu l’idée d’appeler le tape « Original G’s ». Ça nous a tout de suite plu.
 
 
 
Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire ce projet ?
 
La réalité de ce que je vis est ma principale source d’inspiration. Je trouve qu’il y a des enjeux de société dont il faut parler et le rap pour moi c’est prendre position, c’est parler de son quotidien, des hauts, des bas, de ses aspirations, et tout ça, avec son propre style. Ce projet je le voulais court, c’est comme un concentré de ma vie.
 
 
 
Comment s’est faite la connexion avec le producer Gary Wide ?

C’est Flow, mon producteur, qui a créé la connexion par le biais de KNY (Banx & Ranx) qui se trouve être l’ami d’enfance de Gary. Ça a tout de suite cliqué.
 
 
 
Il y a 4 morceaux sur le EP. Quelle est ta chanson coup de cœur et pourquoi ?

C’est une question difficile, je dirais Confettis. À cette période, j’avais quelques doutes sur certains tracks que je faisais et j’essayais de me motiver. Je me suis dit, « Quelle meilleure manière de sortir de ce mindset que de faire une chanson sur la confiance en soi ? ». Quand je l’ai faite écouter à mes boys, comme je fais toujours, ils m’ont dit que la chanson était super
motivante, ça m’a comme redonné un boost de confiance! Maintenant, ils l’écoutent pour aller au gym haha
 
 
 
 
Selon toi, qu’est-ce qui te distingue des autres rappeurs à Montréal ?
 
Pour moi, la scène montréalaise est très solide. On a notre ADN, notre propre slang, la créativité est impressionnante! Ma distinction c’est qu’en plus de rapper avec un flow de débile, je joue de plusieurs instruments et je compte bien vous montrer ça en 2023.
 
 
 
Comment décrirais-tu ton style musical ?
 
Mon ADN est foncièrement rap, mes influences sont multiples mais je dirais que le mieux est d’aller écouter mes tracks pour se faire son propre avis!
 
 
 
 
Tu rappes aussi bien en français qu’en anglais. Quelle langue préfères-tu ?
 
J’ai commencé à rapper en anglais, influencé par Biggie et Eminem, et j’ai toujours aimé comment sonne l’anglais! Mais à un moment, j’ai réalisé que j’aurais jamais autant d’aisance et de vocabulaire que dans ma langue maternelle, qui est pour moi l’une des plus riches pour décrire le monde. Il va quand même toujours y avoir un peu de mots anglais dans mes couplets,
ça fait partie du slang.
 
 
 
À quoi on peut s’attendre de Greenface pour l’année 2023 ?
 
Ma première année d’exercice s’achève, j’ai sorti une mixtape, un EP, j’ai fait 0 feat. En 2023, il y en aura pour sûr. Je vais pas tout dévoiler, je ne dirais que 2 noms : Loe Pecsi, Seinssucrer… à suivre.

 

 

 

 

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Cliquez sur l’image ci-dessous pour écouter la mixtape « Un autre level » sortie le 17 juin

 

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Cliquez sur l’image ci-dessous pour écouter le EP « Original G’s » sorti le 18 novembre

 

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Tags : Greenface