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Publié le 18 juillet 2020 à 12h15

Ecclésiaste Lemba: cinéaste, fédérateur et apôtre de la diversité !

Mon nom est Ecclésiaste Lemba, je suis un français d’origine congolaise âgé de 28 ans, Ancien Chasseur de Stars, Kongologue (chercheur spécialisé sur la Culture Kongo) mais aussi Cinéaste. 
 
Le Prince du Ghetto est mon tout premier film tourné au Canada, c’est un film gangster sensibilisateur ayant pour thème principal les gangs de rue au sein de la communauté noire de Montréal, il a été tourné en 2011, lorsque j’avais seulement 19 ans, j’en suis le Producteur, Scénariste, Directeur de Casting et Acteur Principal en interprétant le rôle du gangster Nick Wilson. 
Il a été réalisé par le réalisateur canadien Jason Careau-Hamel. 
Je suis le plus jeune français d’origine congolaise au monde ayant tourné un film sur le continent nord-américain. 
 
Le film détient un record puisqu’il s’agit du film gangster canadien le plus visionné sur YouTube avec un total de plus 740 000 vues. 
Voici le lien où mon 1er film Le Prince du Ghetto est disponible sur YouTube :
 

 
 
 
 
 Welcome to Montreal est mon deuxième film tourné au Canada, il s’agit d’une comédie policière d’action où je porte 4 casquettes comme dans le premier long-métrage en qualité de Producteur, Scénariste, Directeur de Casting et Acteur Principal en interprétant le rôle de l’Agent Désiré Barreau Mutanzila, un flic déjanté. Le long-métrage a été réalisé par Jason Careau-Hamel. 
Le film est sorti au Cinéma au Québec en Automne 2017 et à Paris en Juin 2019. 
À travers ce chef d’œuvre cinématographique controversé, j’évoque les violences policières, la corruption, le profilage racial, on y retrouve de l’action, des scènes comiques avec un humour très poussé que j’ai baptisé HUMOUR VOLCANIQUE FORCE DE CHOC. 
C’est le premier film de l’histoire du cinéma québécois rassemblant autant de nationalités diverses puisqu’il y a 200 participants issus de 43 nationalités différentes. 
Le film Welcome to Montreal est disponible au lien suivant en VOD :
 

 
 
 
 
Suite à mes deux films, j’ai été lauréat le Vendredi 28 Février 2020 dans le cadre du mois de l’histoire des noirs au Canada en recevant un Certificat de Mérite par l’organisme RECOPAC présidé par Monsieur Jean-Marie Mousenga, en présence des élus de la ville de Montréal, ce Prix de Reconnaissance m’a été décerné afin de souligner ma précieuse contribution, mon engagement, mon dévouement ainsi que mon implication au sein de la société québécoise. 
 
Montréal est une ville pleine de talents. 
J’estime que Montréal n’a strictement rien à envier aux autres villes de l’Amérique du Nord sur le plan de la culture musicale du Rap pour la simple et bonne raison que vous constaterez que les artistes rappent aussi bien en français, anglais, créole, espagnol, lingala mais également en franglais ce qui rend unique en son genre le Rap montréalais.
Montréal mérite de rentrer un jour dans la cour des grands à l’échelle mondiale grâce à son énorme potentiel, son originalité dans la culture du Rap au même titre que les villes américaines comme New York, Los Angeles, Atlanta, Chicago si et seulement à condition qu’il y ait une prise de conscience ainsi qu’une véritable grande solidarité entre tous les rappeurs noirs montréalais. 
 
J’ai grandi en France avec la culture afro-américaine, mes principales influences musicales furent Ice-T, Eazy-E, Snoop Dogg, Tupac, Xzibit, Nationwide Rip Ridaz et j’en passe sans oublier les films afro-américains Boyz N the Hood et Menace to Society ! 
J’adore la West Coast ! 
Quand j’avais à peine 2 ans, j’étais souvent vêtu de la couleur bleue de la tête au pied avec un bandana bleu autour du cou comme un Crips de Los Angeles car mon père et mon grand-frère adoraient la culture afro-américaine surtout le célèbre groupe de Rap Crips originaire de Compton à Los Angeles « NWA » dans les années 90 ou encore XZIBIT dans les années 2000, ils m’ont transmis cela. 
 
Voici une photo de moi en 1994, lorsque j’avais 2 ans. 
 
 
 
 
Lorsque j’ai été à Montréal pour la première fois, il y a près de 10 ans, j’ai été accueilli par certains amis que je considère comme des frères qui furent affiliés aux Crips sans en être des membres officiels, par la suite j’ai sympathisé avec des Crips de Montréal, ils m’ont considéré comme un véritable frère, il y a eu des moments où j’ai fait face à des moments difficiles et ils ont été présents pour m’aider. 
J’ai également eu à faire des collaborations artistiques avec des frères noirs Bloods de Montréal-Nord et je partage des bonnes affinités dans le respect avec les Bloods sans pour autant en être un membre officiel.
J’emploie souvent les termes suivants « Frère, Bro, Frérot, Hermano » quand je m’adresse aux noirs et latinos c’est en signe de respect mais surtout d’amour fraternel puisque j’estime que nous sommes issus d’un même continent qui est l’Afrique, j’incite à l’unité des Fils & Filles de l’Afrique depuis plusieurs années afin que les noirs, métis, latinos vivants en Amérique du Nord, Amérique latine, Caraïbes puissent connaître leurs racines africaines en ayant recours aux tests ADN afin de découvrir leurs véritables origines ancestrales ! 
 
 
 
Car peu de gens le savent mais des millions d’esclaves du Royaume Kongo furent déportés dans les pays de l’Amérique latine, d’ailleurs en effectuant mes recherches généalogiques lors de mes tests ADN dans la compagnie DNA ancestry, j’ai fait la découverte de plusieurs cousins et cousines du 4ème degré au 8ème degré qui se trouvent justement en Amérique latine avec eux nous partageons des ancêtres communs qui furent déportés au Brésil, à Cuba et plusieurs autres pays. 
Tout cela pour dire que je ne suis pas un membre officiel des Crips et encore moins des Bloods car je prône depuis plusieurs années pour l’unité des deux car nous sommes tous des frères Blacks. 
La majorité des frères Bloods & Crips au Canada que je connais personnellement sont originaires de l’Haïti, RDC, République Dominicaine, Cuba et quand vous observez les couleurs des drapeaux de ces pays on y voit la fusion entre les couleurs suivantes Bleues et Rouges ce qui signifie l’unité ! 
 
En Été 2012, un mois avant la sortie de mon premier film gangster sensibilisateur Le Prince du Ghetto, j’avais voulu organiser une grande rencontre dans un terrain neutre à Montréal pour faire signer un Traité de Paix entre les Bloods et Crips et j’en avais avisé mes aînés montréalais OG mais malheureusement l’assassinat de BIG (Boss du gang des Bo-Gars), le Vendredi 10 Août 2012 aux Galeries d’Anjou m’avait freiné complètement dans ma lancée dans la concrétisation de ce projet, le climat était si dangereux dans la ville que pour des raisons de sécurité on m’avait conseillé d’oublier. 
En brève, lorsque j’ai fait mon tout premier film Le Prince du Ghetto, c’était une manière de sensibiliser le public sur ce triste phénomène des guerres de gangs. 
 
À travers mon second film Welcome to Montreal dont j’ai écrit soigneusement le scénario entre 2013 et 2014, j’ai évoqué l’unité entre les Blacks ainsi que les Latinos… 
En Été 2014, quand j’ai fait part de mon scénario du film Welcome to Montreal à certaines personnes qui connaissent le milieu du crime organisé à Montréal, on m’a dit qu’il n’y aura jamais une quelconque unité entre les Blacks & les Latinos de Montréal et près de 6 ans après on me donne raison car il y a eu très récemment certaines alliances dans la street entre les Blacks et les Latinos, les mexicains investissent à Montréal et les Blacks font de l’argent avec eux dans le respect. 
J’évoque le passé et l’avenir de Montréal à travers mon deuxième film Welcome to Montreal dans les moindres détails et pourtant je ne suis pas un voyant ! 
Le tournage de mon second film Welcome to Montreal avait eu lieu entre 2015 et 2016.
 
Aux États-Unis, certains suprémacistes blancs ont aimé voir des jeunes noirs se faire la guerre pendant 5 décennies pour des histoires de couleurs, territoires, business liés à la drogue, l’argent avec ce que je pourrai qualifier de génocide Blacks contre Blacks (Bloods contre Crips) qui a fait plus de 15 000 morts uniquement à Los Angeles, ça été un véritable carnage sans compter le bilan des autres villes des États-Unis, du Canada, dans les Caraïbes… 
 
Je vous prie de me croire que cette guerre Bloods contre Crips n’aurait probablement pas eu lieu si dans les années 60, la police américaine ainsi que le FBI n’auraient pas eu cette ruse de procéder à la déstabilisation du mouvement des Black Panthers et d’éliminer physiquement les activistes et leaders charismatiques des Black Panthers de Los Angeles et Chicago.
Peu de temps après les assassinats des grands leaders influents des Black Panthers qui avaient pourtant des bonnes intensions en protégeant la communauté noire face aux violences policières qui sévissaient à grande échelle dans les 4 coins des États-Unis, il y a eu à Los Angeles l’adolescent afro-américain de 15 ans du nom de Raymond Lee Washington qui avait eu cette idée de créer l’organisation des Baby Avenues West Side (Crips) dans la fin des années 60, dont le but initial fut de protéger son hood de South Central avec 10 de ses potes face aux violents policiers et les résidents blancs racistes, les gangs armés car la peur était présente dans la population noire. 
 
Je ne cite pas le terme gang quand j’évoque l’organisation des « Baby Avenues West Side » qui fut dirigé par Raymond Lee Washington car c’était à la base au départ une organisation qui avait pour mission d’agir comme des protecteurs en qualité de jeunes leaders communautaires. 
La population noire de Los Angeles ne se sentait plus vraiment en sécurité au point que Raymond Lee Washington n’a pas eu d’autres choix de suivre les bonnes actions de ses aînés les Black Panthers. 
 
Raymond Lee Washington n’avait que 15 ans lorsqu’il fonda les Baby Avenues West Side (Crips), mais il était le genre de gars, mâture, courageux, très grand bagarreur, charismatique, il réglait les problèmes avec son organisation en utilisant les poings en se bagarrant, il était opposé catégoriquement à l’usage des armes à feu dans son organisation car pour lui, la valeur d’un homme se mesurait à la force des poings, il était craint et respecté dans la rue mais malheureusement au fil du temps, les premières tensions sont apparues en raison des incompréhensions car initialement les principes de l’organisation qui furent établis par le leader incontesté Raymond Lee Washington, ne tolérer pas de tuer, mais d’autres Crips ont commencé à le faire après la fusion au Printemps 1971 de Raymond Lee Washington (Baby Avenues West Side) avec Stanley Tookie Williams (Baby Avenues East Side) puisque les deux partageaient la même opinion disant que les Crips avaient un but constructif pour le bien de la communauté noire raison pour laquelle pour donner la signification du terme CRIP, on évoque fréquemment « Community Revolution in Progress » mais Raymond Lee Washington & Stanley Tookie Williams ont commencé à dévier petit à petit en commençant à pratiquer le mode Crippin consistant à voler, tabasser, piller et saccager. 
Mis à part le fait que Stanley Tookie Williams et Raymond Lee Washington avaient fait un braquage ensemble dans une boutique tenue par une commerçante vietnamienne, par la suite la situation devenait de plus en plus hors de contrôle car des Crips ont commencé à faire énormément de rackets, voler mais également commettre des agressions répétitives, plus grave des meurtres car l’organisation grandissait en se transformant en gang et les membres se multipliaient de manière impressionnante chaque mois, il y a eu certains Crips qui ont commencé notamment à faire usage des armes à feu, jusqu’au moment où un gros conflit éclata avec une fraction des Crips de Compton (Los Angeles) qu’on appelait les Piru Street Boys fondés par Vincent Owens et Sylvester Scott, suite à cette embrouille entre les Piru Street Boys et les autres Crips en Été 1972, les Piru Street Boys qui faisaient partie pourtant des Crips car ils étaient affiliés auparavant, ils décidèrent de former des alliances pour se venger avec d’autres organisations de Los Angeles comme les Black P Stones de T. Rodgers, les Brims, les Athens Park Boys… pour faire une puissante force d’opposition aux Crips. 
 
La véritable naissance de l’appellation Bloods prendra forme par la suite les Pirus… deviendront donc officiellement un véritable gang réputé très violent connu sous le nom des Bloods dans la ville de Los Angeles. 
C’est en 1974, lors de l’incarcération de Raymond Lee Washington le fondateur des Crips que la guerre avait pris une tournure incontrôlable encore plus dramatique avec l’apparition du tout premier Drive by shooting qui signifie fusillade en voiture à Baldwin Village (Los Angeles), les Crips avaient tué un noir de seulement 14 ans du gang de Black P. Stones de T. Rodgers. 
 
À sa sortie de prison, Raymond Lee Washington découvra avec stupéfaction et regret que la ville de Los Angeles était plongée dans un véritable chaos, il était déçu de voir autant de meurtres entre les Bloods et Crips plus grave des meurtres entre certains membres des Crips.
Il ne voulait plus de cette vie, il désirait calmer le jeu en essayant de parler en tant que leader pour établir la Paix mais cela avait été vu d’un mauvais œil par beaucoup. 
 
Il décéda à l’hôpital, le Jeudi 9 Août 1979, cinq jours avant son 26ème anniversaire, après avoir reçu une balle d’un fusil à canon scié, tirer à bout portant par un traître de frère Crips? Quarante-et-un ans après, on ignore toujours l’identité de l’assassin néanmoins tout porte à croire que l’assassin était un lâche Crips… 
En ma connaissance, je sais qu’il a eu une fille biologique du nom de Rayshana Washington vivant en Californie, j’ai parlé avec elle sur Facebook en Mars 2016. Après, j’ignore si Raymond Lee Washington avait eu d’autres enfants biologiques. 
 
Raymond Lee Washington ne s’approchait pas n’importe comment des voitures surtout en cette période de chaos à Los Angeles dans la fin des années 70, quand il était dans la rue or que ce jour, il semblerait qu’il connaissait très certainement les personnes qui l’ont appelé dans l’angle de la 64ème rue et de la rue San Pedro à Los Angeles et il n’a pas hésité à se rapprocher du véhicule, il connaissait les personnes. C’était donc un piège préparé à l’avance. 
La balle lui avait transpercé l’estomac. 
 
 
LA MORALE DE CETTE TRAGIQUE HISTOIRE EST QUE BEAUCOUP DE FRÈRES NOIRS SONT DÉCÉDÉS DANS CETTE GUERRE Y COMPRIS LE PÈRE VISIONNAIRE LEADER OG RAYMOND LEE WASHINGTON SANS OUBLIER SON ASSOCIÉ DE LA EAST SIDE STANLEY TOOKIE WILLIAMS EXÉCUTÉ PAR INJECTION LÉTALE À LA PRISON DE SAN QUENTIN, LE MARDI 13 DÉCEMBRE 2005 OR QUE L’INTENSION DU GRAND LEADER CRIPS RAYMOND LEE WASHINGTON AU DÉPART ÉTAIT DE PROTÉGER LA COMMUNAUTÉ NOIRE, MAIS LA PERTE DE CONTRÔLE AU SEIN DE L’ORGANISATION DEVENUE UN GANG AINSI QUE L’INCOMPRÉHENSION DANS LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS QUI N’ONT PAS SAISI LE FOND PRÉCIS DU MESSAGE PACIFISTE ET DE FRATERNITÉ À LA FIN DES ANNÉES 60, AU POINT QUE LE CHARISMATIQUE OG RAYMOND LEE WASHINGTON FUT TUÉ INJUSTEMENT PAR UN FRÈRE CRIPS ? 
QUELLE TRAGÉDIE POUR NOUS QUI SOMMES DES NOIRS.
JE SUIS ET JE RESTERAI UN JEUNE APÔTRE DE LA DIVERSITÉ, DE LA PAIX ET DE LA NON-VIOLENCE 🙏🏾
LES DERNIERS SOUHAITS DE STANLEY TOOKIE WILLIAMS ET RAYMOND LEE WASHINGTON ÉTAIENT LA PAIX 🕊 🙏🏾
 
 
BLOOD ❤️Brotherly Love Overcomes Overrides and Destruction 🌟 
CRIP 💙Community Revolution in Progress 🌟 
= Unité Black Power🖤✊🏿🙏🏿🌟 
PEACE AND LOVE ✌🏾 
 
 
En ma qualité de Cinéaste, j’étudie minitieusement depuis plus de 10 ans le phénomène des gangs de rue donc j’ai voulu vous dévoiler la vérité et rien que la vérité car j’ai constaté que beaucoup de jeunes ignorent la vraie histoire en profondeur sur les Bloods et les Crips. J’espère que mon long témoignage aura permis aux internautes d’ouvrir les yeux en comprenant le fond de mon message de paix adressé à la jeunesse ainsi qu’à nos aînés. 
 
 
Que la Paix soit avec vous. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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