Caméléon musical: le jeune rappeur Vamo a l’intention d’explorer différentes styles
Il n’a que 21 ans et est né à Chicoutimi au Saguenay. Il a grandi dans les Laurentides et vit actuellement à St-Jérôme.
Vamo est une boule d’énergie débordante. C’est avec un artiste ambitieux que nous avons discuté lors d’un entretien exclusif pour parler de son plus récent vidéoclip et de son désir de faire plusieurs choses différentes et d’exprimer sa créativité de manière variée.
Il aimerait un jour toucher un large public avec ses sons, pour cela il sait que la polyvalence l’aidera à se démarquer dans l’industrie de la musique. En fin de compte, son but est de grandir et à évoluer en tant qu’artiste tout en partageant sa passion avec les auditeurs.
Voici ses réponses à nos questions…
Pourquoi « Vamo » comme nom de scène ?
Mes amis disaient souvent plus jeune que j’étais « Mauvais » parce que je faisais plein de connerie. En bon québécois, on peut comprendre « Mova » comme mauvais, j’ai simplement inversé le préfixe et ça donne Vamo. De plus, en Espagnol Vamos signifie « Aller », donc toujours aller de l’avant.
Depuis combien de temps que tu fais du rap et qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans ce domaine ?
Je grattais mes premiers textes et j’ai commencé à faire des sons avant que ça deviennent la norme aux alentours de 2019. Ce qui m’a motivé à commencer plus sérieusement le rap c’est lorsque j’ai perdu mon oncle qui était chanteur dans un groupe. C’est sans doute ce qui m’a donné cette flamme qui ne s’éteindra jamais.
Tu as récemment sorti le clip intitulé « D3 ». Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire cette chanson ?
Les cloches! Non, plus sérieusement c’est le big bro qui m’a initié au mouvement détroit et toute l’univers qui va avec comme du Babytron, Grindhard E ou même Rio da yung Og.
Pour toi le rap c’est un hobbie ou aimerais-tu en faire une carrière ?
J’aimerais en faire une carrière et je consacre tout pour y arriver. Le matin, je pense musique et je mange musique. Le soir, j’ai des idées de sons de mélo… c’est quelque chose d’omniprésent chez moi.
Penses-tu de sortir un projet solo bientôt ?
Je prévois sortir plus des singles cette année.
2024, ça doit Hit fort! Au moins 2 projets, perso et commun, sont obligés de sortir pour cette année. C’est certain !
Selon toi, qu’est-ce qui te distingue des autres rappeurs au Québec ?
Je suis probablement le plus spontané de tous. Si je décide d’écrire un son et d’aller le rec la journée même pour ensuite le clipper , je le fais . C’est ce qui est arrivé avec D3.
Avec quels artistes d’ici ou ailleurs tu aimerais collaborer un jour ?
Ici, j’aimerais bien collaborer avec Fléau Dicaprio et Salimo. Et pour les artistes francais, j’irais avec un Heuss l’enfoiré et Houdi
Le meilleur album de rap que tu as écouté dans ta vie c’est lequel ?
Niska – « Mr.Sal », c’est trop clean! À chaque fois que j’me claque l’album, c’est un régal! Que des bangers.
Comment décrirais-tu ton style musical ?
J’adore varié et découvrir de nouveaux genres. Étant versatile, je n’aime pas me fixer sur un seul « style ». Je suis principalement centré sur des basses qui tapent, ma plume se découvre juste quand je suis devant une nouvelle prod et que l’inspiration vient à elle-même. C’est à ce moment là que les nouveaux flow coulent à flots.
Tu te vois où dans 5 ans ?
Toujours entrain de faire du son c’est sûr. C’est la passion qui parle avant tout. Avec tous les genres musicaux déjà existants , imaginez dans 5 ans !?
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