Publié le 19 août 2020 à 16h54

Zenith: « Je suis un artiste dans l’âme »

Comme vous le savez, c’est l’heure de la découverte de la semaine et parmi les nouveaux jeunes rappeurs francophones du Québec qui souhaitent se démarquer se trouve ce rappeur âgé de 22 ans. C’est en 2019 qu’il a fait ses véritables premiers pas dans le rap jeu. Son nouveau clip « Pull Up » a cumulé près 5000 visionnements en 5 jours et sa mixtape solo « Mea Culpa » sortie en avril 2020 risque de susciter l’intérêt des auditeurs à la recherche de nouveaux sons à écouter.

La rédaction du JDHH vous présente Zenith.

Tu viens de quel coin ?

Je viens de Montréal j’y ai passé toute ma vie. Je côtoie beaucoup le centre ville, le vieux Montréal, le plateau et le quartier Rosemont.

D’où t’est venu ton nom d’artiste Zenith ?

Le zénith c’est le sommet, le top, le plus au point. Ce nom on l’a trouvé avec mon crew, plus jeune, et je l’ai gardé parce qu’il me représentait bien. J’ai toujours été au maximum, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même que ce soit pour aider mes proches ou dans mon milieu professionnel. Eh oui, j’ai simplement enlevé l’accent pour l’originalité de la chose quoi.

Qu’est ce qui t’a poussé à te lancer dans la musique ?

Tout simplement par passion. Je suis un artiste dans l’âme. La musique est pour moi un moyen de m’exprimer. De donner mon avis, de prendre position. C’est un univers immense qui me permet parfois de m’évader.

Ta mixtape « Mea Culpa » est disponible sur les plateformes numériques. Quelles sont tes chansons coup de coeur du projet ?

À la base, ils sont tous mes coups de cœur personnel. Ensuite, si j’avais à départager je dirais En meute, ITB ou On & Off. En gros, simplement parce que mon inspiration envers ces morceaux est continue.

Penses-tu sortir un album bientôt ?

Je prends mon temps pour l’instant. J’ai déjà quelques morceaux d’enregistrer mais moi je fais presque tout au feeling. C’est-à-dire que l’album peut sortir d’ici 4 mois comme il peut sortir dans 1 an. En vrai, je fais comme d’hab, je fais mes sessions de studio avec mon boy Anddy No$ame. On travail dur. Les choses vont bien. Dieu merci et éventuellement, il y aura un album d’ici la fin de l’année 2020.

Selon toi, qu’est-ce qui te différencie des autres rappeurs à Montréal ?

Je dirais ma façon de faire et ma débrouillardise étant donné que j’ai tout fait par mes propres moyens avec l’aide de nul autre que Anddy No$ame qui s’occupe de me sessions et de mon mix master. Sans lui, rien n’aurait été possible.

Avec quel artiste t’aimerais collaborer dans le futur ?

Pour l’instant, je ne me vois pas collaborer avec des grosses têtes d’affiche. Si un jour ca vient, pourquoi pas, mais à la base j’ai commencé le rap par passion où je faisais ce que je fais par pur plaisir et je veux que ça reste comme ça.

Le meilleur album rap que t’as écouté dans ta vie c’est lequel ?

C’est très compliqué de départager tellement la musique a évolué ces dernières années mais si je pouvais nommer qu’un seul album qui m’a vraiment marqué ça serait «All eyes on me» de Tupac Shakur. Cet album m’a vraiment mis une claque dans les débuts de mon adolescence. Plein de gros featuring et plein de bangers.

Quelle est ta plus grande qualité et ton plus gros défaut ?

Plus grosse qualité j’suis au maximum quand il s’agit d’aider quelqu’un mais si je te donne la main et tu prends mon bras, cousin, ça restera à jamais dans un coin de ma tête. C’est d’ailleurs, mon plus grand défaut! Je suis rancunier comme jamais.

Tu te vois où dans 5 ans ?

La villa de luxe sur la côte sud de l’Espagne pour papa-maman si tout se passe bien. Sincèrement, en vrai, on sait jamais qu’est-ce que l’avenir nous réserve. Tout ce que je sais c’est que je vais travailler dur pour arriver à mes fins.