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Publié le 22 février 2019 à 11h33

Un pionnier du rap de la ville de Québec effectue un retour en force inattendu

Au fil des années, certains joueurs clés ont influencé le mouvement hip hop au Québec que ce soit de près ou de loin. Ils ont contribué au combat pour cesser ou du moins réduire la marginalisation qui a trop longtemps fait obstacle à la culture hip hop québécoise. Cette marginalisation est toujours présente aujourd’hui, mais grâce à ces pionniers, le rap qc est maintenant accepté de plus en plus par le grand public. 

 

C’est aussi grâce à ces pionniers influents que les artistes sous-payés, sous-représentés et sous-estimés à tous les niveaux de la culture ont décidé de se lancer de manière indépendante et de s’auto-produire eux-mêmes. Parmi ces influenceurs se trouve Olivier Robitaille, mieux connu sous le nom de Mocy

 

Mocy est un vétéran 100% indépendant, et comme il le précise si souvent; non subventionné. Il fait partie d’un petit groupe d’entrepreneurs de la communauté hip hop qui ont une vision large des possibilités de réussir et de capitaliser dans le milieu. Rappeur, ingénieur de son, vidéaste, photographe, et homme d’affaires, Mocy peut basculer d’une sphère à l’autre avec brio et habileté. 

 

2019 sera une année importante et dans le cadre de son retour musical, nous avons pris le temps de nous entretenir avec lui, pour en savoir plus sur sa vie et ses projets. 

 

 

Voici ses réponses à nos questions. 

 

 

 

Le 30 avril 2018, tu as annoncé sur une publication Facebook que tu allais recommencer à faire de la musique. On aimerait savoir ce qui t’avait fait arrêter d’en faire durant un certain moment ?
 
 
Depuis la sortie de mon dernier album solo “Part d”ombre, et du single avec Souldia & Saye “Vérité Hostile”, j’ai passé beaucoup de temps en studio avec différents artistes, mais derrière la console. Mon studio d’enregistrement a été le lieu de travail de plusieurs rappeurs, et de mon côté, j’assurais la production de la musique, le mixage et pour certain des vidéoclips. J’étais très occupé avec tous les contrats qui m’ont été confiés.
 
 
 
 
 
 
 
Entre le 10 et 17 février dernier, tu as mis en ligne deux vidéos intriguantes pour annoncer la sortie de ton single « Get some » maintenant disponible partout. On a ressenti un côté théâtral et aguicheur sur les deux vidéos…est-ce que le cinéma c’est quelque chose qui t’intéresse dans le futur ?
 
J’ai toujours aimé le cinéma. Et maintenant, j’aime explorer plusieurs styles de vidéos. Dans mes publicités, je voulais complètement changer la formule traditionnelle d’un “teaser” de vidéoclip Hip Hop. Je voulais que les vidéos fassent réagir les gens qui les ont visionnés, et même les faire rire. J’ai opté pour une formule de vidéo introduisant des “fails” ou des moments marquants de la télé et du web. Je vais explorer des formules plus cinématographiques dans mes prochains clips.
 
 
Teaser du 10 février
 
 
Teaser du 17 février
 
 
 
 
 
Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire « Get Some » ?
 
 
Dans la vie de tous les jours, je suis un entrepreneur, et j’ai tendance à travailler intensément pour atteindre mes objectifs. Ma vision est d’aller chercher le maximum de nos capacités et de nos ressources pour accéder à notre but fixé.
 
 

 
 
 
En tant que pionnier du rap de la ville de Québec, peux-tu nous dire ce que tu aimes le plus et ce que aimes le moins de l’industrie hip hop d’ici aujourd’hui en 2019 ? 
 
 
 
Ce que j’aime le plus du Hip Hop au Québec, c’est de suivre les artistes qui évoluent aux niveaux des styles et des sonorités. Y’a vraiment du talent ici. De plus, la scène s’est ouverte au grand public et la majorité des gens de l’industrie de la musique (télé, radio, web) s’y intéressent. Il y a moins de 10 ans, nous partions d’une sous-culture, et aujourd’hui le Hip Hop est mainstream sur toute la planète. 
 
 
 
 
 
 
 
Avec quel artiste franco ou anglo tu aimerais collaborer prochainement ?
 
 
 
Même si je veux me concentrer sur des morceaux solos pour le moment, j’ai quelques idées en tête pour des collaborations. Je n’oublierai pas mes amis proches tels que Saye, Chalmo Jazz, Soké.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Travailles-tu sur un projet solo ? Si oui, peux-tu nous en parler un peu ?
 
 
Je travaille actuellement sur des “singles” qui seront diffusés sur une fréquence de deux mois. Six chansons par année qui pourront facilement s’ajouter à votre playlist préférée.
 
 
 
 
 
 
 
 
Si tu pouvais être dans la peau d’une célébrité durant 24h, qui serais-tu et pourquoi ?
 
C’est vraiment dure à dire, probablement que je prendrais la place de quelqu’un qui a le pouvoir d’aider beaucoup de gens rapidement, des soins, de la nourriture, des écoles, etc
 
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Apart la musique, quel autre domaine te passionne énormément et pourquoi ?
 
J’aime faire de la vidéo, autant sur les plateaux de tournage que sur l’édition des fichiers, mais j’aime aussi le monde du fashion. Je suis propriétaire d’un magasin qui s’appelle le « Hypestore” dans la ville de Québec. On a de beaux projets sur la table.
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour terminer, à quoi ressemble une journée dans la peau de Mocy au quotidien ?

 

La satisfaction de mes clients me tient vraiment à coeur, donc je m’investis beaucoup dans mon travail au studio, au bureau et au magasin. Après quand j’ai du temps de libre, je me dirige instantanément vers la production de ma musique.

 

 

 

 

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Tags : Mocy