Publié le 27 septembre 2024 à 15h48

Soul Perdu: Franc White rend hommage à son défunt père sur son nouvel album

Aujourd’hui la rédaction du JDHH vous présente le rappeur Franc White. Âgé de 37 ans, Francis Joly a grandi dans le quartier de St-Thérèse à Beauport.

Auteur, compositeur, interprète, il a dévoilé aujourd’hui son deuxième album en carrière intitulé « Soul Perdu »

Il propose des textes francs et bruts sur des productions drumless soul. Ses projets sont tous autoproduits ; il produit, compose, enregistre, mixe, masterise, réalise l’artwork et les vidéos.

L’album « Soul perdu » est lancé à l’anniversaire de son père, décédé il y a trois ans et qui figure sur la pochette de l’album, au centre de l’image, accompagné de deux de ses acolytes.

Sa musique vient de l’âme et sa plume vient du cœur. Sa discographie comprend l’album « Godbar » sorti en 2022 et la trilogie d’Ep de la Grande œuvre alchimique en collaboration avec le rappeur H3RMXS (Prima Materia 2021, Solve Coagula 2022, Magnum opus 2023).

Membre du groupe ItzdaGodz (Bensalem, LeMarchand et Franc White), l’album G.O.D (Grande Oeuvre Divine) est paru en 2021.

Franc White n’est pas un personnage, c’est que du vécu, un rap authentique à l’ancienne.

Sur « Soul Perdu » il a collaboré avec le rappeur Colossale (Soulitaire Records) et son acolyte de longue date Bensalem.

Voici ses réponses à nos questions…

Pourquoi « Franc White » comme nom d’artiste ?

Étant jeune, au secondaire, on était plutôt influencé par les films de Gangster. (Scarface, Godfather, Goodfellas, King of New York) Frank White est le nom du Gangster dans King of New York, mes amis (frères d’âmes) se sont mis à me nommer ainsi et le nom est resté. J’ai changé le Frank pour Franc en 2020 pour être plus individualisé sur les plateformes de streaming, FrankWhite étant trop commun. Franc représente un rap authentique, sincère et honnête.

Quelles sont tes sources d’inspirations lors de l’écriture ?

L’écriture vient du cœur et se fait de façon automatique, comme si j’étais connecté à une certaine connaissance divine. Dès que j’ai une idée, je la note, j’écris sans structure et je peux pondre 1 page en 30 minutes sans forcer. Les paroles prônent la liberté, l’amour et la sagesse. J’essaie de faire de mon art un guide pour l’âme perdue. En bref, je m’inspire que des vrais choses, pas de superflu.

Quel message tu as voulu transmettre à travers ton dernier vidéoclip « Clan de la savate » ?

Le message de rester vrai pour la famille, que de subvenir à son foyer et de prendre soin des siens est le plus gros flex (la plus grosse vantardise). On veut faire passer le message qu’il est important de ne pas délaisser ses principes et de ne pas vendre son âme dans un monde corrompu par l’argent et le vice. Un retour à la source et aux vrais valeurs.

Parles-nous de ton album solo intitulé « Soul Perdu ». Pourquoi avoir nommé le projet ainsi ?

Très simple, il s’agit d’une référence à mon premier groupe Lost Soulz (2008 -2014). Il s’agit d’une musique de l’âme et la direction musicale de l’album est inspirée des musiques soul des années 70.

C’est aussi une référence à mon père qui a perdu la vie il y a 3 ans. La date de sortie (27 Sept) étant sa date de fête. La pochette du projet étant une photo de lui avec 2 de ses acolytes.

Y a-t-il morceau en particulier qui a une signification spéciale pour toi dans cet album et pourquoi ?

Pour moi, le morceau le plus significatif de l’album est « Enfant Prodige » en collaboration avec le rappeur Colossale. Il s’agit du morceau qui m’a donné la ligne directrice pour le projet. Suite à ce morceau, la motivation était très forte et j’ai bâti l’album dans la même vibe et énergie.

Quels critères as-tu utilisé pour sélectionner les chansons à inclure ?

J’ai puisé dans des morceaux aux sonorités plus anciennes souvent sans percussions. Les 12 des 14 morceaux ont été enregistré en moins de 2 mois, dans le but de faire partie du projet. J’ai dû mettre de côté les sons que je jugeais moins grand public et plus vulgaires pour me concentrer sur les messages que je désirais livrer. J’ai misé sur des productions minimalistes, et des chansons courtes, question de m’adapter à la nouvelle ère.

Comment décrirais-tu l’évolution de ton style musical dans cet album par rapport à ton album « Godbar » sorti en 2022 ?

Sur l’album « Godbar », je touche un peu plus tous les styles comme on le voyait anciennement dans les projets rap. Sur « Soul Perdu », j’ai misé sur une seule recette, plutôt que de baigner dans toutes les sauces. L’album est mieux structuré, et conçu pour jouer en boucle.

Comment aimerais-tu que les auditeurs ressentent ou interprètent les chanson de « Soul perdu » ?

J’aimerais que les auditeurs puissent trouver la paix intérieure, une parcelle de bonheur ou satisfaction dans mes sons. Que l’auditeur s’attarde aux paroles et y déchiffre les codes et les sens plutôt que de tout prendre au pied de la lettre. Étant aussi beatmaker, j’aimerais que l’auditeur puisse savourer chacune des mélodies à en oublier la réalité.

A quoi peut-on s’attendre de Franc White pour le reste de l’année 2024 et pour 2025 ?

Pour le reste de l’année 2024 et pour 2025, on doit s’attendre à des sorties aléatoires de singles sur des sonorités plus actuelles et rythmées. Un autre album est déjà en préparation pour 2025, toujours en autoproduction.

Des personnes que tu aimerais saleur pour le mot de la fin ?

Salutation à mes frères d’âmes H3RMXS, Bensalem, LeMarchand, Zordon, Survivor, P-Know, Julius Oz’iris, Mysfit, Max Cady et avant tout à ma mère, ma conjointe et mon fils.