Publié le 25 novembre 2024 à 18h14

Richy Jay: un artiste créatif au parcours inspirant

Richy Jay ne se contente pas de suivre les tendances; il les définit. Son parcours musical est jalonné d’expérimentations et de collaborations qui enrichissent son style. Chaque album est une nouvelle aventure, une manifestation de son identité et de ses racines. Artiste d’origine haïtienne, Richy Jay incarne la polyvalence artistique avec une image flamboyante et une plume colorée.

Avec cinq albums à son actif, il a parcouru un long chemin, explorant la richesse culturelle de sa terre natale, portant haut le rythme et l’innovation de ses prédécesseurs.

Nous avons discuté en exclusivité avec lui dans le cadre de la sortie de son album « Recto Verso » disponible depuis le mois d’avril.

Voici ses réponses à nos questions…

Quel projet ou album considères-tu comme le plus significatif de ta carrière jusqu’à présent?

Je considère que l’album « Le temps » a été pour moi très significatif. Ce projet a été créé à l’époque de la pandémie, où j’ai aussi perdu des proches, dont mon petit frère Jameson (2BJay) avec qui je faisais de la musique. Les paroles des textes sont le reflet d’un vécu et de mes réflexions de la vie à ce moment là.

« Le temps » a aussi été l’album qui a le plus rayonné au niveau des reconnaissances et des prix : « Nomination à l’ADISQ – Album de l’année 2022 – Autres langues » et gagnant « Album de l’année 2022 » au Kilimandjaro Music Awards de Toronto. J’ai aussi signé le Livre d’Or de la Ville de Terrebonne grâce à mon rayonnement pour l’ensemble de mes réalisations.

Comment as-tu vécu le processus de création de ton dernier album Recto Verso ?

Je suis toujours en mode création. J’ai des tonnes de textes déjà prêts et des mélodies en « stand by ». Pour moi, le processus de création se fait toujours dans un esprit de bonne humeur. J’ai du plaisir à chaque étape de la création artistique et j’aime collaborer avec mes pairs artistes, beatmakers, ingénieur de son dans une ambiance détendue propice à la créativité.

Comment choisis-tu les thèmes de tes chansons et de tes vidéoclips ?

Les thématiques de mes chansons sont choisies en plusieurs étapes. Je regarde avec mon équipe les critiques retenues, les mélodies les plus accrochantes et les sons du jour. Il y a des époques plus propices pour certains styles. Par exemple, je sors un titre plus festif et dansant pour l’été et des chansons plus profondes en hiver. On suit un peu les saisons afin de toucher le plus de gens possibles dans nos stratégies de sortie.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration lorsque tu crées tes chansons ?

Je m’inspire beaucoup de mon environnement. Chaque évènement est une source d’inspiration en soi. J’entends une phrase et je peux écrire un texte dans ma voiture ou en écoutant un film le soir chez moi. L’inspiration peut venir à tout moment. Les thématiques sont multiples: l’amour, les joies, les peines… juste la vie tout simplement !

Comment ta musique a-t-elle évolué depuis tes débuts ?

Ma musique a beaucoup évolué depuis les dernières années. J’ai professionnalisé mon approche artistique et je me suis entouré de personnes passionnés avec qui j’aime partager les idées. Pour la réalisation de mes instrumentaux et de mes enregistrements en studio, je travaille avec mes collaborateurs qui connaissent bien mon style et qui évoluent aussi avec moi. Ils sont de bons conseillers pour ma direction artistique.

Peux-tu nous parler de la collaboration qui t’a le plus marquée ?

Ded Kra Z reste pour moi le collaborateur le plus significatif pour moi dans ma carrière. À mes débuts en 2015, il a collaboré tout de suite sur mon projet « Let’s go to the beach » avec énergie. Ensemble, nous avons propulsé cette chanson sur toutes les stations radios et télé des Antilles. Nous avons aussi collaboré, en 2018, sur « Mamacita » qui a aussi vraiment bien rayonné partout. C’est une collaboration qui a été investie des deux parties, ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres artistes…

Qui sont les artistes avec qui tu aimerais collaborer à l’avenir ?

Ma liste de souhait est très longue. J’aimerais collaborer avec Oswald, Joe Dwèt File, Lost, Gims, Dadju, Phyllisia Ross.. Si on parle des artistes du Québec, je pourrais fusionner un Pop Kompa avec Marie Mai.. qui sait !

Quelle a été la tournée la plus mémorable pour toi et pourquoi ?

J’ai bien aimé mes tournées à Miami, Orlando, Haïti et en France. Toutes les expériences et l’accueil reçus à chacune des places ont toujours été bénéfiques pour moi dans mon rayonnement à l’international.

Comment gères-tu l’équilibre entre ta vie personnelle et ta carrière artistique si intense ?

Tout est une question d’équilibre. Il y a des temps plus occupés où je dois mieux organiser mon calendrier. Je vis ces moments intenses avec passion car je fais ce que j’aime, la musique !

Quel conseil donnerais-tu aux jeunes artistes qui aspirent à une carrière similaire à la tienne ?

Il faut croire en ses rêves. « Sky is the limit ». Rien n’est impossible. Il faut avoir une vision claire. Il faut s’entourer de bonnes personnes qui croient en toi.

– « Il n’y a pas de rêve trop grand, ni de rêveur trop petit ». Guy Lagagne

Des personnes que tu aimerais saluer pour le mot de la fin ?

J’aimerais saluer l’équipe Tolalito Music, ma gérante Elizabeth Drapeau et tous les artistes et précieux collaborateurs avec qui je travaille pour la réalisation de mes projets. Un « bonjour » aussi à mes fans qui me supportent depuis. Je ne vous lâche pas et je vous prépare déjà un nouveau projet… #StayTuned