Publié le 21 novembre 2024 à 14h38

Marginal-J: « Quelqu’un qui n’a pas d’instinct n’a rien du tout »

Il a traversé des coups dur qui auraient pu le briser, mais au lieu de ça, il en a fait une force. Le rappeur québécois Marginal-J nous invite à découvrir l’univers de son nouvel opus intitulé « Le Marginal Album ». Chaque titre est une histoire, où il exprime ses combats et ses triomphes.

Cet artiste, à la voix rauque et à l’attitude de fonceur, prouve que malgré les oppositions, il est possible de se remettre debout et de rayonner.

FB_IMG_1729596499370

Voici ses réponses à nos questions…

Quelle a été l’inspiration principale derrière la création de cet album?

La première chose que j’ai voulu faire savoir aux gens par ce projet, c’est de ne pas se limiter aux croyances limitantes. Tout ce négatif autour de nous nous rend négatifs si nous ne prenons pas le temps d’en prendre conscience. Prendre le négatif de toutes les sphères de ta vie pour en créer quelque chose de positif, c’est un atout primordial.

Y a-t-il un thème ou un message spécifique que tu voulais transmettre à travers ces dix chansons?

Le thème principal du Marginal Album est le parcours pour devenir la meilleure version de soi-même. Toujours chercher à s’améliorer de jour en jour, de projet en projet. C’est là que réside le message : dans la constante évolution de soi-même.

Chronologie de l’album :

Apostasie : cette chanson a pour but de mettre de côté vos croyances déjà acquises et de réapprendre ce que nous croyons savoir, sous un angle objectif.

Danger Public : Navigue sur un bateau pirate avec nous et tu verras que l’on peut traverser n’importe quelle tempête. L’adversité, nous la maîtrisons.

Révolution : Introspection sur soi-même, la révolution de notre propre personne est inévitable pour une évolution constante et considérable.

Préambule : j’y parle de beaucoup de peines vécues et des raisons pour lesquelles je suis comme je suis. J’y creuse dans mes émotions pour en sortir quelque chose de profitable, qui peut devenir destructeur si on n’extériorise pas cette force de la bonne façon.

32 Barz : je suis à 100 % dans mon état instinctif. Chaque move, chaque réaction, est le fruit de l’instinct qui dicte notre conscience. Le subconscient prime sur le conscient, et on doit l’écouter attentivement pour réussir. Car quelqu’un qui n’a pas d’instinct n’a rien du tout.

Tourment : j’y exprime certaines pensées négatives qui me traversent l’esprit pour en décortiquer le véritable sens. Prendre conscience du mal qui nous entoure est l’étape numéro 1. La 2e étape est : comment vas-tu réagir à l’étape numéro 1 ?! Tout comme du négatif + du négatif = du positif.

L’impact des mots : c’est la véracité des propos de chacun. Invente-tu ta vie ou c’est elle qui t’invente ? Voyez ? Croire en quelqu’un, c’est une chose, et croire en ses paroles en est toute autre.

Tire à pile ou face, lequel des 2 s’efface ?

Zone : qui veut la paix, prépare la guerre.

Phénomène : c’est le trajet parcouru de mon plus jeune âge à aujourd’hui, maintenant à l’instant présent. The Story Telling Of My Life.

Autodidacte : cette chanson a pour but de prendre conscience de son pouvoir. Exploiter chaque parcelle de nos énergies et les concentrer à Level Up, peu importe l’état de conscience. Reprendre son pouvoir en main est la chose la plus importante qui soit. Car c’est à ce moment précis que nous réalisons l’ampleur de notre force.

Comment décrirais-tu l’évolution de ton style musical dans cet album par rapport à tes précédents travaux?

C’est à un tout autre Niveau! Chaque chanson composée me poussait à donner plus sur la prochaine composition, ainsi va la constante évolution.

Y a-t-il une chanson en particulier dans l’album qui te tient particulièrement à cœur ?

« Révolution », c’est de là que tout a démarré. C’est cette chanson en particulier qui m’a poussé à donner le meilleur de moi-même et qui m’a donné cette motivation pour créer ce projet.

Quel a été le processus de création de cet album du début à la fin ?

J’ai des partenaires fiables qui m’ont apporté d’excellents instrumentaux. Je me suis fait une banque de sons et je choisissais lesquelles seraient assez éloquentes pour bien exprimer ce que je veux partager avec mes auditeurs et auditrices.

Comment as-tu choisi les collaborations et les artistes invités sur cet album ?

Premièrement, mes collaborations se faisaient avec moi et mes partenaires (beatmakers/producers). J’avais pour but de faire un album complètement solo. J’ai opté pour donner une place à mon frère EZ sur Autodidacte. Nous nous connaissons depuis nos débuts, avant même de composer nos premières chansons. Nous étions tous les deux parmi les premiers à faire des freestyles au Quartier St-Joseph. Si mon bro n’avait pas eu le même niveau de motivation que moi sur ce projet, rien n’aurait été fait. Ce projet aurait été mort dans l’œuf si nous ne nous étions pas accordé une importance à travailler ensemble.

Est-ce qu’il y a des éléments sonores ou des instruments spécifiques que tu as utilisés pour créer une atmosphère particulière dans cet album ?

Pas particulièrement. Je n’utilise aucun Auto-tune dans ma voix. Ce que les gens entendent sur l’album est ma véritable voix – quelques passages comprennent des effets, mais j’ai toujours cherché l’excellence par la pratique.

Quel est ton morceau préféré de l’album et pourquoi ?

« Zone ». Je prends plaisir à savoir que je suis un fervent de la paix, et que pour l’obtenir, nous devons tous être prêts à combattre !

Comment espères-tu que cet album résonnera avec ton public ?

Je ne l’espère pas! Je le sais que mon public n’attendait que ça de moi ! Que je reprennes les rênes de ma vie et que je les inspire à donner le meilleur d’eux-mêmes dans toutes les sphères de leur vie.

Quels sont tes projets futurs après la sortie de « Le Marginal album » ?

Je travaille déjà sur un projet dont TNO GFX (beatmaker autodidacte) a fait la composition. Je n’en dis pas plus car je dois en garder le mystère.

Je viens à peine de sortir « Le Marginal Album » sur toutes les plateformes numériques, que je suis déjà sur d’autres projets. Tu peux demander à mes gorilles, au grand jamais je ne m’assois sur mes lauriers !