Publié le 8 août 2019 à 14h42

Il vient de St-Eustache mais pourrait conquérir le monde…

Beaucoup de gens veulent se lancer dans l’industrie de la musique et devenir de grands chanteurs. Le style de vie glamour donne parfois l’impression que c’est facile. C’est juste chanter, non? Qui ne peut pas faire ça? Faux! Chanter est une chose que tout le monde peut faire, mais ce n’est pas tout le monde qui peut bien le faire.

Avec la technologie dans les studios, il y a de nombreuses façons de donner l’impression que vous en faites plus que ce que vous êtes réellement ou d’habiller votre voix basique et de la rendre parfaite pour le type de musique que vous créez. Mais une fois sur scène, devant un public crédible, les artistes réalisent rapidement qu’un bon spectacle nécessite une quantité de pratiques et de concentration intense, où souvent des facteurs extérieurs entrent en jeu.

On a fait la découverte d’un nouveau chanteur qui de fil en aiguille fera sa place sous les projecteurs. Il ne fait que débuter mais compte déjà trois ouvertures pour des grands rappeurs / chanteurs d’envergure et récemment il s’est donné sur scène à Londres. Aujourd’hui, la rédaction du JDHH vous présente Dupui$. On a bavardé avec lui et voici ses réponses à nos questions.

Tu as qual âge et tu viens de quel coin ?

J’ai 25 ans, j’ai grandi en banlieue à St-Eustache jusqu’en 2015. Depuis, j’ai vécu dans plusieurs quartiers sur l’île de Montréal.

Peux-tu nous dire depuis combien de temps environ que tu fais de la musique ?

Je fais de la musique depuis l’âge de 12 ans. J’ai commencé en jouant de la guitare et de note en accord, j’ai créé quelques formations métal. Avec le dernier groupe, j’ai eu un succès modérer, réussissant à attirer l’attention d’un label américain (Artery Recordings) pour signer un contrat de disque.

En 2015, je découvre Soundcloud et de nouveaux horizons musicaux puisque je n’écoutais que du rock ou métal avant. À partir de ce moment, j’ai commencé à composer de nouveau matériel pour ma carrière solo. Je découvrais beaucoup de musique et en composais en même temps en sachant que je désirais raffiner mes sons et ma voix. Fast forward à Octobre 2018, Antoine Gilbert me contact pour l’accompagner sur scène pour ouvrir à Vegedream, L’Algérino et Dadju. C’est le coup de pouce dont j’avais besoin pour aller enregistrer mes premières chansons en tant qu’artiste solo.

Qui est ta plus grande inspiration ?

Stromae. Je l’ai vu performer au Centre Bell dans le cadre de son spectacle Racine Carré et il s’agit sans aucun doute du meilleur spectacle que j’ai eu la chance d’apprécier.

Pourquoi as-tu choisi de chanter en anglais au lieu de français ?

J’ai toujours écris ma musique en anglais. Depuis que j’ai commencé la musique, mon expérience en tant que compositeur a toujours été en anglais. D’Iron Maiden à The Offspring, la musique que j’écoutais était exclusivement anglophone. Cependant, j’écoute plusieurs artistes d’ici et de l’ensemble de la francophonie et considère un jour écrire en français quand le temps viendra.

Avec quel artiste tu aimerais collaborer dans le futur ?

Pharell

Quelle chanson que tu écoutes en boucle ces jours-ci ?

Le nouvel album de Burna Boy est vraiment bon. Je le recommande à tous.

Qu’est-ce qui te différencie des autres chanteurs anglophones de Montréal ?

My style, mes flows et mes sons. Je mélange des rythmes world avec des instrumentales trap et mon expérience dans le rock.

Travailles-tu sur un projet en ce moment ?

Je termine un EP qui sortira d’ici la fin 2019. Le 1er single « 2gether » et son vidéoclip seront disponibles le 9 Août sur Youtube, Spotify et toutes les plateformes numériques.