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Publié le 9 septembre 2019 à 15h46

Il s’est inspiré du label américain Def Jam pour lancer sa propre étiquette de disques

Lancer sa propre étiquette de disques et être un gérant d’artistes est loin d’être une chose facile. En général, c’est un travail formidable qui peut souvent donner un sentiment d’importance mais le patron d’un label est un chef de projet qui a pour mission de mener à bien les objectifs de son entreprise. Et ça, c’est un grand défi. De son côté lui le gérant doit se créer un bon répertoire de contact et l’entretenir. C’est une tâche exigeante avec beaucoup de responsabilités. 

Tous les artistes et entrepreneurs qui ont bien réussi dans l’industrie de la musique ont tous commencé avec une chose en commun: l’audace. Il faut croire que c’est possible, et ensuite tout mettre en oeuvre pour que ça fonctionne. C’est le cas du rappeur et beatmaker Dorian Ferrini qui a récemment lancé sa propre étiquette: DEFCON

 

 

Dorian Ferrini (fondateur de DefCon)

 

« Je suis né en France, j’ai grandi à Nîmes dans le sud du pays, et je suis arrivé au Québec à 15 ans », a-t-il confié.  

« Mes influences dans le rap tournent autour de l’entourage et le S Crew. Je suis tombé amoureux du rap avec le ep « La source » de « 1995 ». Nekfeu et Alpha Wann sont mes plus grosses inspirations dans le rap français. J’écoute aussi pas mal de vieux rock genre les Beattles, Guns N’ Roses, Ac/Dc etc. Ça fait du bien d’avoir la tête ailleurs que dans le rap parfois ».

 

 

 

 

À ses côtés se trouve William Church. Un jeune québécois de St-Adèle qui s’occupe de la gérance, la promotion et des spectacles.  

 

William Church (manager)

 

« À la base, c’est juste un délire. On voulait s’appeller la def connexion et l’abréviation rappelle les niveaux d’alerte de l’armée américaine »,  a indiqué William lors d’une entrevue avec JDHH . 

Le label indépendant DefCon compte en ce moment deux artistes, Tako, le fondateur et Blaze – les deux acolytes travaillent chacun sur leurs projets respectifs. 

 

 

Yorik Ricard alias BLAZE (rappeur)

 

« Je suis 100% québécois, j’ai grandi sur le Plateau-Mont-Royal en côtoyant de très prêt LAF, Quiet Mike, Fouki etc. J’ai appris à rapper avec eux », a expliqué le rappeur de 22 ans. 

 
« Mon inspiration vient des rappeurs old school américain et aussi de mon boy Leyo phoujaire alias Fouki », poursuit-il. 
 
« Au début, jerappais juste en anglais et écrivait sur du IAM. Contradictoire. Je sais! Mais par amour de la langue française, j’ai décidé de continuer en queb ». 
 
 

 
 
 
 
 
 
C’est donc le début de l’aventure pour cette nouvelle étiquette qui dévoilera une nouvelle mixtape le 11 octobre prochain sur toutes les plateformes numériques.