Publié le 21 mars 2019 à 19h42

Hardcore et imperturbable: ses chansons sauront plaire aux puristes du rap français

Les intrus sont lourds, le flow est imposant et ses textes sont hardcores. Pour quelqu’un qui en est encore qu’au début de sa carrière, la musique de O’Krash saura certainement plaire aux puristes du rap français du Québec et d’Europe. Âgé de seulement 24 ans, il crache ses paroles avec la confiance d’un vétéran expérimenté. Indépendant et débrouillard: il compte se faire un nom sans surfer sur la vague de personne d’autre apart la tienne.

C’est se désir brûlant de se distinguer des ses pairs qui l’a poussé à voler de ses propres ailes et de faire ses preuves avec sa fougue et sa plume aiguisée.

L’hiver a été glacial au Québec mais rassurez-vous, son EP solo « Mauvais garnement » risque d’apporter beaucoup de chaleur dès le printemps. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il soit considéré parmi la crème de ce rap jeu.

Pour 2019, attendez-vous à entendre parler de plus en plus de lui.

Voici ses réponses à nos questions

Premièrement, d’où t’est venu ton nom d’artiste O’Krash ?

C’est un pote qui m’a donné ce surnom. À la base, c’est parce que je m’appelle Olivier et que je crachais souvent plus jeune. Du coup, il a commencé avec « O’Krash des Molards » et de puis c’est resté.

Depuis combien de temps que tu fais de la musique ?

J’ai commencé à 13 ans. Au début, j’écrivais des textes qui ne voulaient rien dire, mais je dirais que mes premiers pas en studio c’était vers 19 ans. J’ai pris le rap plus au sérieux, après le cégep en fait.

Le 8 mars, tu as mis en ligne ton clip intitulé « Danger » réalisé par Léo Bernatchez de la Cour des Grands et par toi-même. Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire cette chanson ?

« Danger » est le premier single du projet. Il se présente comme un banger sombre et scénarisé. Ce qui m’a inspiré en fait, c’est le train de vie dangereux que peut avoir une jeune femme sous l’influence d’un voyou, afin d’être exploitée au monde de la nuit. Tel que la prostitution ou la danse. Je pense que c’est un sujet de société dans lequel on vit actuellement.

Tu as un EP qui s’appelle « Mauvais garnement » prévu pour ce printemps. Parles-nous un peu de la sonorité du projet. À quoi on peut s’attendre ?

Le projet à pour but de me dévoiler mais aussi mon vécu de ces dernières années. Entre les multiples emplois que j’ai occupés, mes échecs scolaires, le chômage etc. C’est pour ça aussi qu’il n’y a pas de featuring, c’est vraiment un projet d’introduction en fait. Il y a des sonorités dures et sombre et d’autres où je parle de sujets sur un ton plus ludique.

Selon toi, qu’est-ce qui te différencie des autres rappeurs français dans le game ?

J’ai un parcours pas comme les autres, en vrai. Je suis né ici, à Montréal, mais j’ai grandi à Paris et je suis revenu vivre ici seul à 18 ans. Et depuis mon retour au Québec, j’ai l’impression de partir de zéro et je trouve ça difficile parfois. Parce que mon réseau de part mon train de vie solitaire et nomade depuis mon retour au Québec est dissocié. Sinon en terme de sonorités, je trouve que j’ai un un flow propre à moi, mes sonorités sortent du lot aussi. J’ai hâte de me développer encore, je me surprends moi-même des fois.

Avec quel artiste d’ici ou d’ailleurs tu aimerais collaborer dans le futur ?

J’aimerais bien faire une collaboration avec Kalash Criminel, sinon je respecte beaucoup la musique de Tortoz pour la France et ici au Québec, j’aime beaucoup ce que fait White-B ou Fouki.