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Publié le 17 décembre 2021 à 18h17

Ce beatmaker de l’Est de Montréal est à suivre de près en 2022

Toujours à l’affût de nouveaux talents, JDHH aimerait vous introduire cette semaine un beatmaker de 29 ans du Nord-Est de Montréal du nom de KiKi Beatz.

Presque chaque année, depuis 2016, des artistes et des beatmakers émergent pour contribuer à l’excellence musicale du mouvement hip hop au Québec. 

En cette fin 2021, la dynamique de 2022 se fait déjà ressentir alors que la scène montréalaise n’en finit plus de briller. Avec la sortie de son premier EP « Street Symphony » produit entièrement par lui et disponible depuis le 10 décembre, KiKi Beatz se montre positif et emballé pour les mois à venir.

 

 

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Tu as grandi dans quel coin de Montréal précisément  ?

J’ai grandi dans Montréal-Nord et Rivière-des-prairies.



Parles nous un peu de ton parcours musical. Depuis combien de temps tu es dans le domaine et pourquoi  ?

Depuis 10 ans! J’ai commencé à l’adolescence en raison de l’influence de mes cousins, mon grand frère et mon ami du secondaire.

J’ai commencé en tant que beatmaker pour ensuite devenir ingénieur de son avec mon propre studio.



Pourquoi avoir choisi KiKi Beatz comme pseudonyme ?

Quand j’étais enfant, un ami à mon père m’a donné  ce nom parce qu’il trouvait mon prénom trop compliqué donc il me surnommait  Kiki. Ensuite, un de mes amis du secondaire a rajouté  “Beatz” parce que j’étais beatmaker. J’ai gardé ce pseudonyme puisque c’est vraiment facile à retenir.



Ton EP « Street Symphony » est disponible en écoute depuis quelques jours. Sur ce projet tu t’occupes de la production et collabore avec les rappeurs RG Rocho et Darealkash. Qu’est-ce que ce premier EP signifie pour toi ?

Ce projet signifie mon entrer dans la game en tant que producteur exécutif. Ça me permet aussi de comprendre comment un artiste travail du côté  business, et de montrer le résultat au gens lorsqu’ils viennent travailler avec moi parce que je suis capable de faire de la musique de haut niveau.

 

Comment a été le processus d’enregistrement, difficile ou facile ?  

Assez facile! Les gars et moi ont a une très bonne chimie. Je jouais des prods et si on sentait un vibe, on enregistrait dessus.

Nous avons enregistré près de 15 chansons et j’ai ensuite sélectionné les 6 que j’aimais le plus.

Belle experience quand meme! Par contre, il a fallu revenir sur la selection quelque fois et aussi retravailler la tracklist.

 


Pourquoi le titre « Street Symphony » et quelle est ta chanson coup de coeur du projet ?

En écoutant le projet, je me suis rendu compte que c’était beaucoup mélodique à cause de la sonorité des prods et des mélodies des vocals. « Street » pour les lyrics et la culture urbaine, et « symphony » pour moi, étant le chef d’orchestre du projet à cause du son qui sonne assez orchestral.

 


Dis-nous ce que tu aimes le plus et ce que tu aimes le moins de l’industrie hip hop au Québec en 2021 ?  

Ce que jaime, c’est l’évolution de la game. Le fait que beaucoup plus de gens s’y intéressent et le prennent plus au sérieux car il y a des opportunités.

Il y a aussi plus de médias et d’outils de promotion qui permettent d’avoir une plus grande visibilité.

Ce que j’aime moins c’est qu’il n’y a pas assez de support entre artiste. On doit s’améliorer et faire plus de collaborations, avoir plus d’entraide

Selon moi, on est dans une bonne croissance mais nous avons beaucoup de travail à faire donc ça sert à rien d’agir comme si on avait déjà toute la fortune du monde et d’agir comme si on avait tous des disques de platine.

C’est plutôt le temps de se serrer les coudes et de se mettre ensemble pour que la scène passe à un niveau supérieur. Moins d’égo.

 

 

Qui est ton producer préféré, toute catégorie confondu ?  


J’en ai plusieurs! Une de mes plus grandes inspirations est Timbaland car il m’a fait comprendre l’importance d’un bon « bounce », d’un instrumental de la bonne sélection de son et de penser en « dehors de la boîte » en voyant plus loin.

 

 

Avec quel artiste d’ici ou d’ailleurs tu aimerais collaborer dans le futur ?

J’aimerais bien travailler avec des artistes américains. Si on parle d’artistes locaux, je suis ouvert à travailler avec les artistes déterminés, qui ont du talent et le work ethic.

Le work ethic pour moi est le plus important. Autrement dit, je suis ouvert à travailler avec tous les artistes sérieux.

 

 

À quoi on peut s’attendre de toi pour 2022 ?

Pour 2022, on va encore plus m’entendre…plus de projets. Probablement quelques EP et certaines collaborations et plusieurs placements d’instrus. Le travail continue…vous verrez !

 

 

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Cliquez sur l’image ci-dessous pour écouter  « Street Symphony »

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Tags : KiKi Beatz