Publié le 13 juillet 2020 à 10h08

Bad Shadow: « J’écris pour extérioriser mes démons »

La crise du Coronavirus a ralenti et repoussé bien des sorties d’album en 2020 mais le rappeur Bad Shadow ne s’est pas laissé stopper par ce fichu virus. Il vient de sortir son nouvelle album « A coeur ouvert », un album qui suit son précédent opus « 50e parallèle » sorti en août 2019.

Bad Shadow est de retour plus focus que jamais après avoir traversé une période difficile dans sa vie personnelle. L’album A coeur ouvert est une lettre où il aborde des situations éprouvantes qui ont fait lui un meilleur homme aujourd’hui.

Depuis la sortie de l’album 50e parallèle en 2019, qu’est-ce qui a changé dans ta vie d’artiste ?

Je fais toujours pas de show en fait! Je vis dans le 766, c’est une petite ville de 7000 habitants donc si tu as un passé mouvementé t’es étiqueté et c’est graver pour toujours. Sur les trois album que j’ai lancé, j’ai fait aucun lancement….dans ma propre ville! Mais c’est pas grave, j’écris, par besoin, pour extérioriser mes démons.

Tu viens de sortir l’album « À coeur ouvert » sur les plateformes. Pourquoi avoir choisi ce nom pour le projet ?

Trop de déceptions, de mauvais choix à cause de mon impulsivité. J’ai vécu une séparation, la perte de mon chien Dalton qu’on peu voir sur la pochette de 50e, 2 déménagements, des décès etc..Un mélange de tout ça à donné « A coeur ouvert »

Musicalement quelle est la différence entre « 50e parallèle » et « A coeur ouvert » ?

50e représente le coin où j’habite. Le but était de montrer le quartier, la Côte-Nord et de vous dévoiler des talent cachés de chez nous. Ce projet est beaucoup moin personel que À coeur ouvert.

À coeur ouvert c’est un album complètement solo avec aucune collabo. On peu attende 2 personnes au début de 2 titres et ce sont mes gamins Dylan et Shan.

Qu’est-ce que tu aimerais que le gens retiennent de cet album ?

Qu’il y a que de la vérité dans mes écrits. Pas de bullshit ni de comédie ! À coeur ouvert c’est moi ! Mes états d’âme, mon parcours, mon passer, un résumer de ma vie plus personnel, dans un chapitre de mon livre.

Parle-nous un peu de l’équipe derrière le projet. Cette fois avec qui tu as travaillé ?

Pour le mixage et la pochette, le mérite va à LE LE LE CHUM PRODUCTION. Un gars très serviable! C’est le fun de travailler avec lui. Aussi, gros respect à mes gars de Québec; Dmanyak Tv, Distribution 06 qui continuent de pousser le mouvement hip hop québécois.

On sait que tu es un artiste très productif, as-tu profité du confinement pour écrire des nouvelles chansons ?

Oui! À vrai dire, j’ai presque fini un album avec quelques collaborations, dont un artiste que je vais vous présenter bientôt. Le reste va être une surprise.

Dis-nous ce que tu aimes le plus et ce que tu aimes le moins de l’industrie hip hop au Québec ?

En fait y a une chose qui m’énerve. La rue c’est pas une mode ni une fierté ! Donc les artistes qui parlent caca et connaissent rien devraient lâcher le rap.

Un mot pour conclure ?

Merci 1000 fois à tous ceux qui partagent mes trucs et qui font tourner le sons et qui prennent le temps de m’écrire et aussi de critiquer. Votre soutien me permet d’avancer.

Merci à mon public de guerre qui a la patience que moi j’ai pas. Merci à vous JDHH. One love aux vrais qui disent les vrais choses. RESPECT!