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Publié le 9 avril 2021 à 16h47

Il préfère qu’on écoute sa musique pour ce qu’elle est et non pour la personne derrière le masque

Aujourd’hui, la rédaction du JDHH vous présente notre découverte de la semaine le rappeur Mi Ro. Jeune rappeur dans la début vingtaine, Mi Ro sort de l’ombre en 2021 pour aller à la conquête du rap tranquillement mais sûrement. 

Ces deux derniers singles sont la réflexion de son style hypnotisant, accompagné de couplets relatants les problèmes relationnels intimes bien souvent tumultueux.

Nous avons voulu en savoir davantage sur ce personnage serein et mystérieux.

 

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Voici ses réponses à nos questions.

 


Premièrement, t’as quel âge et tu viens de quel coin ?

J’ai 22 ans et je viens de Montréal, St-léonard.

 

 


Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans le rap ?

C’était vraiment par hasard. J’ai un ami qui est ingénieur sonore depuis longtemps qui m’a dit un jour de choisir un instrumental et d’écrire dessus pour rigoler et de là, j’ai eu la piqure. Cette musique là était « Dans le noir » qui est aussi ma premiere appararition musicale en tant que Mi Ro

 

 

D’où t’est venu ton nom d’artiste Mi Ro ?

Je me suis inspiré du mot miroir sous l’aspect où lorsqu’on écoute ma musique, l’auditeur reflète ce que je dis et les émotions que je véhicule sur sa vie et ses expériences personnelles et non sur l’artiste qui le dit.

 

 

Parles-nous un peu de ton nouveau Single « Perdu ». Qu’est-ce qui t’a inspiré à écrire cette chanson  ?

Ce qui m’a inspiré c’est que je me demandais qu’elle est la première réaction de quelqu’un après une rupture amoureuse et ce qui m’ai venu en tête c’est la perte de repère au niveau émotionnelle. C’est l’émotion que m’avait donné l’instrumentale avec son effet très « cloud », la première fois que je l’ai écouté.

 


Avoir le visage masqué c’est la nouvelle tendance dans le rap. Qu’est-ce que ça signifie pour toi de cacher ton identité ? 


Je trouve que ça me permet d’avoir une certaine neutralité musicale puisqu’on n’associe pas un visage à ma musique. C’est aussi une façon pour moi de créer mon alter ego et de garder une certaine paix d’esprit par rapport à l’anonymat. Je préfère qu’on écoute ma musique pour ce qu’elle est et non seulement pour la personne qui est derrière le masque.

 

 

Selon toi, qu’est-ce qui te différencie des autres rappeurs de l’industrie  ?

Ce qui me différencie c’est le style que j’apporte. Je remarque que ce n’est pas un style qui est beaucoup produit en tout cas dans la scène au Québec, ce qui me permet de développer un différent contenu de ce qui se fait en général.

 

 



As-tu un projet solo de prévu ?

Pour le moment je travaille sur ma trilogie « Afterlove » qui est une suite de 3 clips expliquant les 3 étapes du deuil amoureux, dont le premier « Perdu ».

 

 


Avec quel artiste tu aimerais collaborer dans le futur ?

Au Québec je me verrai collaborer avec MB ou même Souldia, qui sait, peut-être un jour. Je trouve que nos différents styles peuvent être compatibles. 

Pour la scène européenne, une collaboration avec Dinos ou Hatik serait incroyable puisque ce sont des artistes que j’écoute aussi.

 

 



Quelle est ta plus grande qualité et ton plus gros défaut ?

Je pense qu’une de mes qualités c’est que j’ai une certaine facilité à écrire. Mon plus gros défaut serait de toujours vouloir retoucher mes musiques même après qu’elles soient masterisées.

 

 


A quoi peut-on s’attendre de toi pour l’année 2021 ?

 

Pour le moment, je me concentre sur la trilogie « Afterlove » pour accroître à un maximum une audience fidèle pour que ça me permette dans le futur d’avoir la flexibilité de sortir des projets comme un EP ou un album par exemple.

 

 

 

 

 

 

 

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Tags : MiRO