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Publié le 30 décembre 2014 à 11h04

Le JDHH: Entre l’histoire et la vision

Au cours des dernières années, les modèles de commercialisation des médias traditionnels ont littéralement été bouleversés par de nombreux changements technologiques. Parmi les médiums affectés, on cite souvent les journaux et la musique comme deux grands secteurs hautement touchés par ces transformations. Une décennie de mutations technologiques plus tard, plusieurs grandes sociétés de communications et maisons de disques se questionnent toujours sur la manière de repenser leurs modèles d’affaires. L’accès à l’information et la démocratisation du web ont su redistribuer les pouvoirs vers le bas à qui veut bien prendre le temps de se connecter et de se lancer. Se lancer en affaire sur le web est maintenant chose facile, mais se lancer dans le vide dans cet univers binaire et évolutif est aussi chose incertaine. Opérer sa propre boîte de presse de manière profitable avec du contenu basé sur un style musical spécifique ressemble plus à un ancien rêve qu’une nouvelle réalité. Une mise en situation assez décourageante pour quiconque veut s’imposer avec un nouveau média québécois qui porte un nom aussi peu original que Le journal du hip hop. Mais dans ce titre si simple, on y trouve aussi des définitions fondamentales qui renvoient les humains à des besoins importants dans notre société. Ceux associés aux désirs de rester informés et de s’épanouir par la culture. Le Québec à toujours eu ses propres couleurs en matière de communication et de culture et son histoire témoigne fièrement de toutes ses particularités. Une histoire qui a su traverser le temps avec l’influence de toutes ses composantes. Un passé composé d’un folklore qui n’a pas toujours su résister aux influences contemporaines. Un quart de siècle précédent cet article, les enfants d’une catégorie d’immigrants adoptaient la culture hip hop sous toutes ses formes connues de l’époque. Un élément à la fois, ils ont dansé, tagué, scratché, et rappé pendant que d’autres opportunistes s’organisaient et commercialisaient leur art. On a vu la naissance et la recrudescence de centaines d’artistes, mais aucun média commercial n’accepta de servir de tribune pour cette culture en émergence sur le sol provincial. Toutefois, sans avoir eu besoin de l’approbation d’un conglomérat établi, les artisans ont toujours su faire briller la province par une multitude d’actions concrètes. Une majeure partie de cet héritage a été bâti par des émissions jouées par les radios underground, des concerts à guichets fermés, des maisons de disques spécialisées et un certain rayonnement sur la scène internationale. À travers les tendances, on a vu des joueurs clés se positionner de manière stratégique pour raconter nos histoires. Malheureusement, la naissance des magazines spécialisés a été mal synchronisée avec l’annulation des programmes de télévision dédiée au hip hop. Au fil du temps, certains animateurs vedettes ont su se recycler en blogueurs et les plus ambitieux sont parvenus à jouer le rôle de diffuseurs de contenus. D’autres, plus débrouillards, ont réussi à installer un quasi-monopole médiatique qui a fini par nuire à la scène, car l’aspect de la représentativité a été significativement négligé. À l’heure de la modernité et à l’âge de la maturité de l’art du rap, il est enfin temps d’introduire une nouvelle plate forme plus proche de la réalité locale, internationale et sociale. Un défi ambitieux que les observateurs qualifieront de pari douteux, mais rien d’impossible ne croit le fondateur du JDHH, Ritchy Bouzi. Le jeune entrepreneur-artiste présente ce projet avec une vision très large. Celle de livrer un support médiatique au goût du jour et aux orientations de demain. Accompagné par une équipe multidisciplinaire, il mise sur l’expérience et la créativité. L’architecture, la conception, la facture visuelle et le contenu de cette vitrine web ont été réfléchis de manière à mettre les utilisateurs en priorité à chaque visite. À partir de l’adresse URL du journalduhiphop.com, chacun pourra y jouer son rôle et proposer son utilité à l’industrie. Une approche qui a pour mission de rassembler la multitude d’efforts individuels qui se perd actuellement dans le néant de la désorganisation. Une vision qui à pour objectif principal de nous conduire vers un seul média officiel pour une seule communauté. Bienvenue au Journal du hip hop.   (Likez notre page Facebook)

Bugzee aka Jean-Robert Divers

Consultant marketing