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Publié le 14 novembre 2015 à 12h31

La France sous le choc après la tragédie du vendredi 13.

Le président Hollande a décrété hier l’état d’urgence et rétabli les contrôles aux frontières en réaction aux « attaques terroristes sans précédent » qui ont secoué la région parisienne. Selon le procureur de Paris François Molins, ces attaques ont fait 128 morts et 300 bléssé. Pour le seul Bataclan, une salle de spectacle où il y avait une prise d’otages, on déplore la mort de plus de 100 personnes. Des attaques terroristes ont eu lieu à six endroits différents, selon le procureur Molins : le Bataclan, le Stade de France, le boulevard de Charonne, le boulevard Voltaire, la rue Fontaine-au-Roi  et la rue Alibert. La préfecture de police de Paris confirme que quatre assaillants présents dans la salle du Bataclan sont morts; trois d’entre eux ont péri en actionnant leur ceinture d’explosifs. Une source policière a qualifié de « carnage » la scène à l’intérieur de l’établissement où se trouvaient quelque 1500 personnes. Elle a raconté que les terroristes avaient lancé des explosifs sur les otages. « Nous allons mener le combat et il sera impitoyable, a promis le président François Hollande qui s’est rendu sur les lieux. Journaliste de BFM-TV à Paris, Jérémy Maccaud se trouvait à l’intérieur du Bataclan lors de la prise d’otages. En entrevue à ICI Radio-Canada Première, il dit avoir entendu siffler « une centaine de balles », suivies du « bruit assourdisant d’une grenade ». Un journaliste de la radio Europe1, Julien Tierce, était dans la salle au Bataclan et il raconte que « deux ou trois individus non masqués sont entrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l’aveugle sur la foule ». Pierre Janaszak, qui se trouvait dans la salle de spectacle, affirme avoir clairement entendu les attaquants dire aux otages : « C’est la faute de Hollande. C’est la faute de votre président. Il n’a pas à intervenir en Syrie ». Ils ont aussi parlé de l’Irak, toujours selon ce même témoin. Voici quelques messages de soutien via les réseaux sociaux..