Mkey: « J’ai vécu des épreuves qui m’ont fait sortir le mauvais par la musique »

Le jeune rappeur de 21 ans Mkey a récemment sorti son tout premier EP de cinq chansons intitulé « Si je meurs ».
L’artiste de Terrebonne se démarque par un son particulier et par son côté optimiste qui d’ailleurs transparaît dans sa musique.
On lui a posé des questions sur son background, ses motivations, ses aspirations, et de ce que lui réserve l’avenir.
Voici ses réponses..
D’où te vient le nom Mkey ?
Plus jeune, j’étais un peu casse-cou. J’avais tendance à grimper partout. Des amis m’avaient surnommé le monkey pour rigoler, donc en commençant le rap j’ai raccourci en enlevant 2 lettres, ce qui a donné Mkey. Depuis, ces 5 lettres représentent mon art.
Quel a été le moment décisif où tu as su que la musique était ta vocation ?
J’ai su que la musique était ce que je voulais faire en rentrant au secondaire. J’écrivais des textes, je faisais partie des troupes de dance hip-hop et, inévitablement, c’était le style de musique qui me rejoignait le plus. J’ai vécu énormément d’épreuves qui m’ont poussé à sortir le mauvais par la musique.
Comment décrirais-tu ton style musical en quelques mots ?
J’ai un style cru et honnête mais énormément versatile sur les mélodies, passant du trap au pop rap avec des flows percutants ou bien introspectifs. Mon rap est également émotionnel.
Quelles sont tes sources d’inspiration principales lors de la création de tes chansons ?
Je pense que je peux m’inspirer de tout ce qui m’entoure, mais principalement les enjeux mondiaux. Les situations douloureuses, que ce soit les miennes ou celle de mes proches. Je m’inspire des drames vécus, des tabous, ou des émotions des gens qui je crois on besoin d’être imagé. Dans un monde où le superficiel est mis de l’avant, j’essaye de donner une voix à ceux qui vivent des moments difficiles. Si je peux les aider au travers de la musique, ma mission est accomplie.
Quel a été le défi le plus marquant que tu as dû surmonter dans ta vie ?
J’en ai eu énormément, mais le fait de grandir en centre jeunesse, et d’avoir reçu le diagnostique de trouble de personnalité limite dans ma jeunesse a été dur.
J’ai dû fréquenter des endroits difficiles et j’ai dû voir des choses que je n’avais pas envie de voir. Depuis ça a fait de moi quelqu’un de conscient et c’est ce qui a donné naissance à mon rap. J’ai dû être très résilient durant ces années et aujourd’hui je m’en suis sortie. Je suis un adulte, ma vie va très bien, mais ça aura été dur et long. C’est ce qui a bâti sans doutes qui je suis.
Y a-t-il une collaboration rêvée que tu souhaites réaliser dans ta carrière
Si je pouvais choisir un featuring ce serait sûrement Scylla pour ses textes ou bien Souldia pour l’émotion qu’il dégage.
Comment envisages-tu l’évolution de ta carrière artistique à l’avenir ?
Comment aimerais-tu que ton public ressente ou perçoive ton EP « Si je meurs » après l’avoir écouté ?
À quoi on peut s’attendre de toi pour l’année 2025 ?
J’ai plusieurs collaborations en route notamment avec Le jib. Pour ma part, j’ai plusieurs singles solo et la suite de mon EP qui s’intitulera « Si Je Reste », sur lequel je travaille présentement. Des dates de spectacles verront le jour aussi pour 2025.
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